Ma mésaventure avec M’PEWO Transport

Parmi les compagnies de transport routier au Mali, à qui il nous faudra enseigner le sérieux et le Respect dans leur Business, M’PEWO transport.

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Le personnel de cette compagnie de Djoula Wotoro  » Chariot « est sans scrupule et traite les passagers comme des animaux.
Hâte de rentrer à #Bamako, après une mission humanitaire de cartographie dans des villages dans la Region de Kayes, j’emprunte un Bus sur lequel, je vois écrit ce nom « M’PEWO » la première fois pour moi d’entendre parler de cette compagnie.
Je suis quand-même monté à bord malgré mes pressentiments qui me projetaient déjà la mauvaise fin de cette histoire.
Après avoir parcouru une distance de 21km, le chauffeur s’arrêta et descendit du Bus, sans dire quoi que ce soit au passagers, restés assis dans la chaleurs pendant ce temps.
Choquée, je descendis à mon tour, 10minutes après, pour savoir les causes de cet arrêt brusque et faire savoir au Chauffeur mon opinion la-dessus.
Moi : chef, qu’est ce qui se passe ? pourquoi cet arrêt ?
Chauffeur : bon, c’est une pneu qui est crevée.
Moi : Ok,si vous n’avez pas la solution, d’ici une demie-heure ou  une heure au maximum,  je vais continuer mon chemin avec une partie de mon argent que vous allez me rembourser.
Chauffeur : Ok, avec un ton d’ironie.
Plus les minutes passent, plus, je ressentais la colère monter en moi, ce qui me faisait parler sans cesse. Du coup, ma sœur voyant un autre bus venir vers nous, est allée à la rencontre de ce dernier, au moment même où les soixante minutes s’achevaient.
j’ai donc approché le chauffeur pour qu’il me rembourse une partie de l’argent du ticket, et là, il (chauffeur) et ses compagnons, se mirent à me supplier pour que je leur donnent au moins cinq minutes de plus.
J’ai finalement accepté de leur donner une deuxième chance.
Après avoir repris le chemin, quelques minutes plus tard, c’était au tour de l’apprenti de se foutre des passagers en ouvrant la porte de derrière du Bus pour laisser entrer de la poussière sur presque tous les passagers, à commencer par moi, assise juste à côté.
J’ai alors protesté et exigé la fermeture de la-dite porte et aussitôt ce petit apprenti, âgée d’à peu près 17ans, me menace d’envoûtement parce que tout simplement lui, est un Bamanan qui a les pouvoirs surnaturels de faire du mal à toute personne qui s’attaque à son impolitesse.
Pendant ce temps, d’autres me lançaient des regards pleins de questionnements comme si pour demander  » mais, elle vient d’où, celle-là ? elle se prend pour qui ?  » malgré que tous avaient marre de ce bus non climatisé avec à peu près 40° à bord et du chauffeur qui s’arrêtait à chaque 5km pour prendre de nouveaux passagers. Tous sont restés indifférents aux âneries du chauffeur et de son apprenti.

Heureusement que partout et dans toute situation, il y’a des personnes qui ont la tête sur les épaules.
Merci à ma sœur cherie, Louise Traore et à cet homme, d’avoir fait de cette affaire la leur en mettant le petit mal élevé ainsi que son patron (chauffeur ) à leur place.

Après onze (11)heures sur trajet de 287km, le Bus, s’arrêta à 2km du poste de Péage de Kati en pleine nuit pour cause cette fois-ci « Embouteillage  »

Ne pouvant plus supporter les conneries, Ma soeur et moi, descendirent du bus et marcher jusqu’au poste de police à fin de chercher un autre moyen de transport pour arriver à Bamako.

Une heure après, nous avons pu trouver un taxi avec l’aide d’un autre passager qui a finalement fait pareil que nous.

Peut-on vraiment changer les choses, si ceux par qui ça doit venir, restent bouche-bée, indifférents face à de telles situations et considèrent tous ceux qui haussent le ton, comme des acculturés ?

Et bien, La réponse est non.

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